Créer un site internet

23/02/2013 - Charlesbourg Express - Viviane Asselin - Début des travaux pour les condos Maria-Goretti

[...]Mécontentement citoyen

Le mécontentement des citoyens du quartier n’aura donc pas réussi à freiner les démarches du promoteur. On se rappelle que, en mai et en novembre 2011, ils avaient été plusieurs à se déplacer au conseil municipal, alors que le projet était débattu. Exprimant certaines craintes sur cette densification qu’ils jugeaient abusive et qui, à leur avis, aurait notamment pour effet d’intensifier la circulation autour de l’école primaire Maria-Goretti, ils avaient plaidé pour une révision du projet. Ils réclamaient du même souffle un référendum, rejeté par la Ville de Québec en vertu de l’article 74.4 de sa charte, qui stipule que tout projet dont la surface de plancher dépasse 25 000 mètres carrés peut être exempté d’un processus référendaire. Ni la pétition lancée sur le site web de l’Assemblée nationale ni la lettre adressée à Bernard Drainville pour qu’il s’interpose en tant que ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne n’auront eu un écho suffisant.

http://www.quebechebdo.com/Actualit%C3%A9s/Actualit%C3%A9s%20locales/2013-02-23/article-3179638/Debut-des-travaux-pour-les-condos-MariaGoretti/1

Réaction de M. Edmond Bélair

Le bien commun piégé par la Charte de la Ville de Québec, article 74.4
Le bien commun peut maintenant se marchander sans avoir à nous consulter. Églises, écoles, terrain de golf, parc nature, tout y passe

La métamorphose du paysage urbain de la région de Québec avec son style inspiré de l’architecture du Boulevard Taschereau continue son expansion dans l’arrondissement carré de Charlesbourg. Les citoyens anticipent le délire du trafic matinal avec le potentiel évident de véhicule en trop dans leurs secteurs.

Un des principaux arguments des grands penseurs politiques de la ville afin de convaincre le citoyen que l’avenue de tour à condo est un avancement à son existence et que les propriétés prendront de la valeur grâce au développement et la forte demande de leurs secteurs. Le marché immobilier ne fait pas exception, il est régi par le marché, qui lui à son tour repose sur la spéculation des courtiers. Nous connaissons la suite. La ville de Québec devrait pourtant connaître ce phénomène de soubresaut des humeurs du marché, elle a des caisses de retraite à gérer selon mes sources.

Il n’y a pas uniquement que l’aspect économique et foncier qui dérange. Existe-t-il une échelle des valeurs du bien commun, de la qualité de vie et de la beauté. Prenons un exemple simple. Faire une course rapide au dépanneur du coin chercher une pinte de lait dans une ville de banlieue du 418. Exercice qui pouvait prendre cinq minutes peut maintenant prendre trente minutes. L’ajout de plusieurs feux de circulation pour gérer le flux de véhicule plus important sans modification à la dimension des artères routières est un des nombreux facteurs de ce désagrément. Aucune approche systémique. Aucune vision globale de l’exercice et absence totale de concertation, de consensus ou encore de partage d’idées.

Plusieurs citoyens en ont marre et moi le premier. Tellement écœurer de cette médiocrité qu’un référendum a été demandé dans ce dossier. La ville a catégoriquement refusé. En vertu de l’article 74.4 de sa charte, qui stipule que tout projet dont la surface de plancher dépasse 25 000 mètres carrés peut être exempté d’un processus référendaire. Il ne reste plus aucun écho possible pour les citoyens.

Les temps on bien changé et le droit à la propriété le premier. Une démographie et régression ne devrait-elle pas s’assurer de maintenir ce qui est en place? De maintenir l’actuel et de le remplacer au besoin, de l’embellir, de le brancher à la saveur du jour.

Le bien commun peut maintenant se marchander sans avoir à nous consulter. Églises, écoles, terrain de golf, parc nature, tout y passe.

http://www.valbelairdailynews.com/?p=75

 


Ajouter un commentaire
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site