L’objectif de cette rencontre était de permettre aux résidents du secteur de discuter ensemble et de formuler leurs commentaires afin que les promoteurs puissent réviser par la suite leur projet. C’est sous la forme d’une table de discussion où tous étaient appelés à s’exprimer que s’est tenu cette deuxième rencontre sur ce projet.
Pour le bénéfice des gens qui n’avaient pu assister à la rencontre du 24 mai dernier à la salle du conseil d’arrondissement, Denis Tremblay a d’abord présenté une nouvelle fois son projet. Dès lors, certains participants ont manifesté le souhait de changer la formule établie pour pouvoir donner leur opinion sur ce qu’il pensait du projet. Peu s’en fallut que la situation dégénère dès le début de la rencontre.
«J’ai été surpris de la réaction de certains citoyens, a admis Denis Tremblay. Je ne m’attendais pas à un ton si agressif de certaines personnes présentes. En organisant une telle rencontre, nous voulions nous donner des paramètres de base pour pondre un tout nouveau projet. En ce sens, les commentaires des citoyens sont essentiels pour nous aider à proposer le meilleur projet possible. Nous avons présenté le projet de manière à partir la discussion.»
Le marguiller responsable du projet à la fabrique Saint-Charles-Borromée, Georges Dumais, a souligné que la fabrique acceptait que l’ancienne église Sainte-Maria-Goretti soit démolie.
«Nous aimerions toutefois qu’on puisse garder une identité, une signature de ce qu’elle a représenté pour les paroissiens, a-t-il précisé. Nous avons changé d’idée, car nous voulions conserver l’église dans le projet initial proposé. Devant les commentaires entendus lors de la rencontre du 24 mai dernier, nous avons pris la décision qu’on pouvait aller de l’avant sans l’ancien bâtiment.»
Deux thèmes principaux ont été abordés lors de cette rencontre. On pense ici à la hauteur et à la volumétrie du projet, avec les thèmes de la hauteur, la largeur et la profondeur du bâtiment projeté. En second lieu, on a abordé le thème de l’intégration du projet dans son environnement. Pour ce faire, quelques pistes de réflexion avait été amenées pour alimenter les discussions : implantation du bâtiment, rappel architectural du milieu existant, l’aménagement paysager et des aires de stationnement, l’impact sur la circulation, etc.
Les citoyens se sont réunis en groupe de 10 pour parler de leurs préoccupations face au projet. Des animateurs les accompagnaient pour prendre des notes de ce qu’ils pensaient et les exprimer en leur nom en plénière pour discussions à la suite de la tenue des deux ateliers.
«Cette rencontre était très importante, a souligné la conseillère Michelle Morin-Doyle. Nous voulions connaître les commentaires des résidents pour que le promoteur puisse retravailler le projet en tenant compte de ce qu’ils en pensaient. Nous avons choisi la forme d’une table de discussion pour connaître les commentaires formulés par tous les participants.»